Lxc
Construire un serveur LXC
LXC offre les possibilités d'un chroot avec quelques points en plus:
- séparation des process (une sorte de chroot des process)
- virtualisation du réseau (il est possible de simuler un circuit réseau avec
les bridges (brctl) le routage/NAT (iptables)
LXC souffre encore de quelques problèmes de jeunesse:
- lxc-stop est un vilain kill -9 -1 exécuté dans le container. Il faudrait que lxc-stop fasse un shutdown propre (init 0)
- le système de fichier /sys montre des éléments faisant partie de l'hôte et n'est pas encore suffisamment étanche.
Questions résolues (a développer)
de base sur un rootfs (/etc/inittab, /etc/network/interface, /dev/init.d/umountroot.sh, /dev)
- mise en place du réseau avec veth, brctl et consort
- lxc-console sans mot de passe
conversion d'une image linux en LXC
Un serveur virtuel LXC est la partie utilisateur ("userland") par oposition à la partie noyau ("kernel").
Pour convertir une image c'est assez simple en ce sens qu'on va plutôt enlever des choses qu'en mettre:
- tout les scripts de démarrage servant a faire l'initialisation matérielle
- les scripts chargeant les modules kernel
Très bien, enlevons, mais d'abord, quels sont les scripts lancé au démarrage. La réponse pourrait être simple, c'est les script rc du système V et c'est marre.
Oui mais, avec Squeeze, Debian introduit 2 changements importants dans ces scripts:
- il existe maintenant 2 modes de démarrage (classique systemV et "makefile like" avec startpar)
- même dans le mode classique, (rcN.d/[KS]XYscript.sh) les numéros d'execution (le XY) ne sont plus
forcément figés, ils sont calculé par la commande "insserv". L'installation d'un paquet peut donc potentiellement faire changer l'ordre de démarrage.
Restons calme, il s'agit de machine virtuelles, donc l'ordre d'exécution des scripts de démarrage est moins critique que sur une machine physique. Une machine physique doit savoir jongler avec des trucs comme: j'ai besoin de monter un volume raid, mais les binaires qui me permettront de le manipuler se trouve sur le volume raid en question... C'est précisément dans ce genre de cas que l'ordre d'exécution des scripts de démarrage est critique et que l'utilisation d'initrd et des modules noyau est indispensable.
Sur une machine virtuelle on va essentiellement lancer des applicatifs. Lancer apache longtemps avant la base de donnée sur laquelle il va travailler n'est pas une bonne idée, mais ça reste (la plupart du temps) plus une gêne au démarrage qu'un plantage pur et simple.
Bref, revenons à ces scripts de démarrage qu'il faut élaguer:
- Quel est le type de démarrage ?
- Lenny -> sysV
- Squeeze:
- si CONCURRENCY=none dans /etc/default/rcS -> sysV
- sinon, si les fichiers /etc/init.d/.depend.{boot,start,stop} existent et ne sont pas vide -> "startpar" version "makefile"
- tout les autres cas -> sysV
Voir le détail sur l'ordre d'exécution des scripts de démarrage script_rc_debian
Questions partiellement résolues
- quels scripts enlever dans /etc/rc{S,3,0}.d
- comment ?
- modif /etc/init.d (version actuelle)
- suppression du lien dans rcX.d (pas tres robuste a mon avis)
- utilisation de /etc/insserv/override) (a priori la bonne methode)
Questions sans reponses
- ca va venir ;)