Différences entre versions de « Adoptez le logiciel libre »

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(passage de la contribution de Sylvain en discussion)
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Les deux autres libertés (liberté de copier le logiciel et de redistribuer ses changements pour en faire profiter les autres) font progresser la collectivité, par le partage des connaissances.
 
Les deux autres libertés (liberté de copier le logiciel et de redistribuer ses changements pour en faire profiter les autres) font progresser la collectivité, par le partage des connaissances.
  
Note: trouver peut-être une traduction concise de "anyone anywhere" --SylvainBeucler
 
  
Note: quelques conséquences:
 
* Payer le service, pas la license
 
** coût 1 license Adobe Photoshop: 700€ + 170€ par mise à jour, http://store.adobe.com/store/products/master.jhtml?id=catPhotoshop. Coût license GIMP (GNU Image Manipulation Program, équivalent libre): 0€, http://www.gimp.org/
 
** [faire pareil avec le pack MS Office]
 
** comparer des coûts de formation?
 
* Choix du prestataire: n'importe qui peut adapter le code à ses besoins. Si l'on est pas programmeur, tout utilisateur ou groupe d'utilisateur peut payer le programmeur de son choix pour cette adaptation. (Exemple concrets?)
 
* Ne pas se lier un outil à ses documents: logiciel libre implique format libre. Ex: formats de courriel (mailbox/MH Dir/Maildir) (?ToDo: trouver des bons exemples...)
 
* Combiner le code sans limite pour de meilleurs logiciels: par exemple, ?OpenOffice utilise du ?GhostScript pour produire du PDF (à confirmer)
 
* Tous les logiciels sont "de série":
 
** les bases: navigateur (Mozilla Firefox, Konqueror), client courriel (Mozilla Thunderbird, Evolution, mutt), lecteurs vidéos (Xine, VLC), messagerie instantanée (Gaim, aMSN, Kopete), scanner (XSane)
 
** les outils plus complexes ou spécialisés: traitement d'image (GIMP), dessin vectoriel (Dia, Inkscape, Sketch), suite Office (?OpenOffice.org, KOffice, Abiword/Gnumeric), vidéo-conférence (?NetMeeting), montage vidéo (???), modeleur 3D (Blender)
 
** mais aussi tous les outils pour les améliorer: environnement de développement (?, Glade, Eclipse), compilateurs et langages de programmation (suite GCC ou GNU Compiler Collection, Perl, Python, PHP, ?DrScheme, ?FreePascal, KBasic)
 
** applicatifs au niveau serveur: gestionnaire de courriels (Sendmail, Postfix, Exim), de sites web (Apache), de bases de données (MySQL, PostGreSQL)
 
** ?ToDo
 
** 15490 paquets Debian.
 
 
Être aussi clair sur les limites actuelles:
 
* Intégration plus difficile du fait de la diversité des logiciels. Exemple: plusieurs environnement de bureau (Gnome, KDE, XFCE, FVWM2...), efforts de standardisation via freedesktop.org
 
* [?] sujet à plus de changements? Pas si sûr...
 
* compatibilité matérielle (problèmes des pilotes/drivers propriétaires)
 
* compatibilité logicielle (problèmes de formats propriétaires)
 
* simplicité d'utilisation: OK pour les opérations de bases (bureau, clef USB, gestionnaire de fichiers), en cours pour les opérations plus complexes (partage de fichiers, reconfiguration ?WiFi, pare-feu...)
 
  
 
''' Ainsi, le logiciel libre rejoint vos préoccupations de militant du développement durable, d'acteur du mouvement social '''
 
''' Ainsi, le logiciel libre rejoint vos préoccupations de militant du développement durable, d'acteur du mouvement social '''

Version du 7 mai 2006 à 18:48

Militants du développement durable, acteurs du mouvement social,

Savez-vous que vos idées, vos luttes, et notre combat pour la défense et la promotion du logiciel libre s'inscrivent dans une même perspective ?

Militants du développement durable,

Vous contestez la technoscience dominante et l'expertise officielle :

  • Les OGM menacent la santé, l'environnement et les futures générations
  • Le lobby nucléaire entend nous imposer le renouvellement de tous les réacteurs existants par des réacteurs EPR

Vous souhaitez un large débat autour du principe de précaution :

  • Qu'apportent les nanotechnologies : amélioration du quotidien, protection de la santé et de nos milieux, ou bien inégalités, perte des limites ?
  • La brevetabilité dans le secteur des biotechnologies est-elle conforme à un développement durable qui concilie le développement d'un tissu équilibré d'entreprises, la précaution à l'égard des risques technologiques, et l'équité économique et sociale ?
    • Note: on parle de l'informatique comme une science incrémentielle, c'est à dire qui se base nécessairement sur des travaux antérieurs, du point de vue de la mise en oeuvre des idées - c'est à dire, du point de vue de la brevetabilité. Breveter les logiciel pose d'autres problèmes que le brevetage, par exemple, des produits pharmaceutiques: pour ces derniers, il le semble que ce n'est pas la même durée (logiciel: 20 ans, pharmaceutique: 5 ans? À vérifier), et trouver une molécule pour un médicament n'utilise pas les autres molécules découvertes récemment; chaque découverte brevetable est en quelque sorte indépendantes des autres. Dans le secteur logiciel en revanche, il est impossible de créer le moindre programme non trivial sans utiliser des dizaines d'idées brevetées (dans les pays qui l'autorisent encore, notamment les États-Unis). Cette situation fait que seules les géants de l'informatiques peuvent se débarasser du problème des brevets par le biais de licences croisés, tout en restant vulnérables aux patents trolls. À développer si besoin... Noter également que l'innovation (la valeur justifiant les brevets) existe en informatique sans les brevets, et d'aucuns pensent que cette innovation est même plus importante sans les brevets. Est-ce la même situation dans d'autres secteurs? Ce n'est pas sûr. Donc attention avant à ne pas mélanger de trop près brevets dans le secteur logiciel, et brevets dans d'autres secteurs où ils pourraient être justifiés. --SylvainBeucler
    • Exemple de brevets: le concept de sous-menu (par exemple, affichage/barres d'outils/...) par IBM. Exemples dans le bouquin de Stallman sur les traitements de texte. Chercher un article dont je me souviens sur le brevetage à outrance dans le domaine du data-mining.

Vous militez pour une réappropriation citoyenne et démocratique de la science afin de la mettre au service du bien commun.

Acteurs du mouvement social,

Vous pensez qu'il convient de dépasser les seules réponses en vigueur aujourd'hui :

  • concurrence
  • privatisation

Vous considérez que la revendication de biens publics est primordiale, y compris dans le domaine de l'information et des télécommunications.

Vous refusez de soumettre aux lois de la concurrence des activités touchant la vie quotidienne.

Vous vous opposez à la dérèglementation et à la perspective de l'élargissement de la "fracture numérique".

Connaissez vous le logiciel libre ?

Ce sont des logiciels qui sont dotés de quatre libertés fondamentales.

Les deux premières libertés (liberté d'utiliser le logiciel par tout le monde pour tout usage, et liberté d'en étudier le fonctionnement et de l'adapter à ses besoins) font progresser l'individu, par la prise en compte d'un savoir collectif.

Les deux autres libertés (liberté de copier le logiciel et de redistribuer ses changements pour en faire profiter les autres) font progresser la collectivité, par le partage des connaissances.


Ainsi, le logiciel libre rejoint vos préoccupations de militant du développement durable, d'acteur du mouvement social

  • Vous pensez que chercher une rémunération à chaque acte ne peut plus être le seul mode d'échange entre les hommes.
  • Vous vous opposez à la marchandisation du savoir et du vivant.
  • Recréation artificielle de la rareté par la matérialisation (commoditisation en anglais) de l'information, désormais duplicable à coût quasi-nul (ex: échange de photos par courrier électronique, --SylvainBeucler

... Alors... Cliss XXI vous propose d'adopter le logiciel libre !

Parce que les principes sous-jacents au logiciel libre reposent sur :

  • Le bien commun, qui prime sur l'appropriation privée.
  • Une production collaborative.
  • Un fonctionnement basé sur la reconnaissance et la compétence technique, et non sur la rétribution.
  • La transparence.
  • Un modèle économique basé sur la relocalisation des interactions : les logiciels libres sont le fruit d'un mode de production collaboratif à l'échelle mondiale, bénéficiant de ce fait des plus hautes compétences dans leur domaine, et sont implémentés localement. Le modèle économique des logiciels libres repose ainsi sur le service de proximité, à l'opposé du modèle économique du logiciel propriétaire, qui repose sur la vente de licences. Par conséquent, les coûts sont insufflés dans un tissu plus local. La nature du logiciel libre, son accessibilité, permet à n'importe quel prestataire local de prendre en charge les nécessaires prestations d'accompagnement, de formation et de personnalisation des solutions logicielles adaptées. Voir par exemple les prestations mises en oeuvre par Cliss XXI.

Cet échange vous intéresse....

Vous vous demandez, pratiquement, comment adopter le logiciel libre....

Vous vous demandez en quoi Cliss XXI peut vous accompagner....

.... N'hésitez pas

Contactez nous : contact@cliss21.org / 03 21 76 51 39

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