Sauvegarde incrémentielle

De Cliss XXI
Révision datée du 13 septembre 2006 à 13:32 par imported>SylvainBeucler (→‎Méthode 2 : liens)
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Méthode 1

Nous utilisons rsync pour faire une copie directe, puis dar pour réaliser des sauvegardes incrémentielles, pilotées par SaraB, avec des checksums par2.

L'inconvénient de la méthode 'dar' est qu'il est fastidieux de récupérer des fichiers dans de grosses archives, et plus encore s'il y a un grand nombre de sauvegardes incrémentielles entre chaque sauvegardes complètes. Du coup il est tentant de faire plus souvent de sauvegardes complètes, et qui impacte l'espace disque.

Méthode 2

Utiliser cp -al pour faire une sauvegarde complète à base de liens durs. La solution combine les avantages d'une sauvegarde incrémentielle (espace disque réduit) et d'une sauvegarde complète (accès à tous les fichiers sans devoir fusionner les sauvegardes incrémentielles intermédiaires). On ne fait que des sauvegardes "incrémentielles", ce qui est très appréciable du point de vue de la simplicité et de l'espace disque occupé.

Variante: l'option --link-dest=DIR de rsync (corrige apparemment quelques bugs de cp -al).

Les inconvénients sont:

  • Beaucoup plus d'espace utilisé en inodes (prévoir mkfs.ext3 -T news si possible).
  • De nombreux fichiers à la place d'une seule archive.
  • Pas de combinaison avec parchive, par2 ou autre outil de parité; et ce, couplé avec une réutilisation des fichiers: si un fichier est stocké sur un secteur défectueux, et qu'il n'a pas changé au cours du temps, ce fichier est donc définitivement perdu. Combiner peut-être avec l'option --checksum de rsync afin d'avoir des vérifications régulières?
  • Un espace incompressible utilisé à chaque sauvegarde, mais relativement léger (compter 50M pour 60Go, d'après cp -al backup/ backup.copy/ && du -sch backup/ backup.copy/).
  • Occupation de l'espace disque moins intuitif, car partagé entre les sauvegardes.

Il existe plusieurs outils qui utilisent ce principe:

Liens